Quand l’homme favorise les épidémies
Publié sur CNRS Le Journal, le 23 octobre 2014, par Laure Cailloce
Bactéries, virus et parasites ont toujours existé dans le grand livre du vivant. L’essor de l’élevage industriel, du commerce mondial, mais aussi l’entrée dans de nouveaux écosystèmes, comme pour Ebola, ont favorisé l’émergence de nouvelles niches pour ces pathogènes. Explications avec le biologiste François Renaud.
(…)
On n’éradique pas un pathogène, on apprend à vivre avec. C’est un travail long et fastidieux, car chaque pathogène a un modus operandi qui lui est propre et qu’il faut découvrir. Pour ce faire, il faut comprendre la totalité des événements qui ont conduit à son émergence – sa niche écologique, les conditions de sa transmission… Cela demande une approche globale des épidémies dans toutes leurs composantes, biologiques, mais aussi environnementales et sociales. La santé publique, ce n’est pas seulement soigner les gens, c’est aussi faire en sorte qu’ils ne tombent pas malades.
Leave a Reply